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La Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE-CSQ) a déposé aux tables de négociations sectorielles une demande de hausse salariale de 9,7% pour corriger l’important écart de salaire qui sépare les professionnelles et professionnels de commissions scolaires de leurs homologues de la fonction publique du Québec.

Depuis longtemps déjà, des membres de la FPPE dénoncent le fait que si elles et ils travaillaient dans la fonction publique québécoise, leur salaire serait plus élevé que celui qu’ils reçoivent au sein des commissions scolaires, alors qu’elles ou ils bénéficieraient des mêmes avantages sociaux (permanence, régime de retraite, etc.).

En 2015, lors de la précédente ronde de négociation, alors que les professionnelles et professionnels de commissions scolaires n’ont obtenu que 9,15% d’augmentation moyenne1 globale2, les professionnelles et professionnels de la fonction publique ont poursuivi leurs moyens de pression jusqu’à en arriver à une entente de principe qu’en mars 20183.

Comme les augmentations salariales des professionnelles et professionnels de la fonction publique se sont avérées plus importantes que les nôtres, les différences salariales précédemment évoquées se sont accrues.

Ainsi, la mise en parallèle de la moyenne salariale des corps d’emplois comparables des deux groupes permet de constater une différence de 9,7% entre les salaires de nos corps d’emplois et ceux des professionnels de la fonction publique.

La FPPE croit qu’au service d’un même employeur, le gouvernement du Québec, le personnel professionnel de corps d’emplois semblables, effectuant des tâches semblables, devrait recevoir des salaires semblables, qu’il travaille en scolaire ou dans un ministère. C’est une simple question d’équité.

La partie patronale a écouté notre présentation avec attention et nous a posé quelques questions de précisions. À ce stade ci, elle nous a rappelé que pour elle, puisqu’il s’agissait d’une demande de nature salariale, la table sectorielle n’était pas l’endroit approprié pour en discuter et que cela relevait de la table centrale.


1Ce pourcentage représente une moyenne de tous les corps d’emplois. Pour certains professionnels, la hausse associée à la mise en œuvre de la nouvelle structure salariale, le 2 avril 2019, aura représenté une plus grande augmentation; pour d’autres, c’est le contraire. D’où l’utilisation de l’expression «moyenne de 9,15%».

2Globale, car ce 9,15% inclut des montants forfaitaires, qui ne sont pas du salaire à proprement parler. Par exemple, l’an 1 prévoyait un montant forfaitaire de 500$ équivalent à 1%; l’an 5, un forfaitaire de 250$, équivalent à 0,5%. Tous ces pourcentages réunis, en incluant les montants forfaitaires, la nouvelle structure salariale, nous donnent cette augmentation moyenne globale de 9,15%.

3https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1093075/hausses-salariales-professionnels-gouvernement

La Passerelle Négo – Mars 2020 – Version PDF

Demand for a 9.7% Salary Adjustment

The Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE‑CSQ) has tabled a demand for a 9.7% wage increase to bridge the large wage gap between school board professionals and their counterparts in the Quebec public service.

For a long time now, FPPE members have been criticizing the fact that if they worked in the Quebec public service, their salaries would be higher than what they receive working for school boards, while still retaining the same benefits (tenure, pension plan, etc.).

During the previous round of negotiations in 2015, school board professionals received an overall1 average2 increase of 9.15%, while public service professionals continued to exert pressure until they reached a tentative agreement in March 20183.

As salaries for public service professionals have increased more than ours, the wage differences discussed above are now even more pronounced.

We see a 9.7% difference between the average salary in school boards and those in the Quebec public service for comparable job classes.

The FPPE believes that, whether they work for school boards or in the Quebec public service, professional staff working for the same employer (the Government of Quebec) performing similar tasks in similar job classes should receive similar salaries. It’s a simple matter of equity.

The employer side listened to our presentation carefully and asked us a few questions for clarification. At this point, they reminded us that since this was a salary request, the sectoral table was not the appropriate place to discuss salary and that it came under the “central table” or ‘inter-sectoral negotiations. ”


1We use “overall” because the 9.15% increase includes lump sum payments, which do not strictly qualify as salary. For example, Year 1 included a lump sum payment of $500 equivalent to 1%, and Year 5 included a lump sum payment of $250 equivalent to 0.5%. By combining these percentages and including the lump sum payments, the new salary structure makes for an overall average increase of 9.15%.

2This represents an average of all job classes. For some professionals, the increase associated with the implementation of the new salary structure on April 2, 2019, represents a larger increase; for others, the opposite is true. Hence the use of the expression “average increase of 9.15%.”

  3 https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1093075/hausses-salariales-professionnels-gouvernement

 

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