Alors que le gouvernement Legault prépare son premier budget, la FPPE a tenu à lui rappeler la nécessité d’investir pour un ajout massif de ressources professionnelles dans les commissions scolaires.
Dans un mémoire déposé dans le cadre des consultations prébudgétaires, la FPPE émet des recommandations pour la mise en place d’un plancher de services professionnels – tel que promis pendant la campagne électorale – adapté aux diverses réalités du réseau scolaire.
Un plancher de services professionnels pour les élèves doit tenir compte des différences entre les régions et les secteurs (jeunes, FP, FGA), des facteurs de vulnérabilité (dont l’indice de milieu socioéconomique, le seuil de faible revenu et le nombre d’élèves issus de l’immigration), du nombre d’élèves HDAA ainsi que des prévalences et du développement des connaissances issues de la recherche.
La FPPE recommande au gouvernement de protéger les sommes qui seraient investies pour un plancher de services professionnels dans les allocations de base
des règles budgétaires. Notre objectif est de contrer les impacts néfastes de la décentralisation des budgets vers les établissements.
Les services professionnels ne doivent plus être la marge de manœuvre budgétaire des commissions scolaires et surtout, il faut enrayer la discrimination vécue
par les élèves qui n’ont pas accès aux services professionnels dont ils ont besoin et auxquels ils ont droit en vertu de la Charte et de la Loi sur l’instruction publique.
Marie-Eve Quirion
Conseillère en Action professionnelle,
FPPE(CSQ)
La Passerelle – Mars 2019
A lower limit for professional services
As the Legault government is preparing its first budget, the FPPE sought to re-mind it of the need to invest in a mas-sive infusion of professional resources working for school boards. In a brief submitted as part of the pre-budget consultations, the FPPE made recom-mendations for the establishment of a lower limit for professional services—as promised during the election cam-paign—adapted to the school system’s various realities.
A lower limit for professional services provided to students must take into ac-count regional and sectoral differences (youth, VT, AE), vulnerability factors (including the socio-economic status in-dex, the low-income cut-off, and the number of children from migrant back-grounds), the number of students with special needs, as well as the prevalence and development of research-based knowledge.
The FPPE asks that the government en-sure that the amounts to be invested in a lower limit for professional services be included in the budget’s baseline alloca-tions. Our objective is to counter the negative impacts of budget decentraliza-tion to the institutions.
Professional services must no longer be used as a financial buffer by the school boards; and above all, discrimination experienced by students who do not have access to the professional services they need and to which they are entitled under the Charter and the Education Act must be eliminated.
