Jouons notre rôle

Nous venons de vivre le 18e congrès de la FPPE, les 1er, 2 et 3 juin 2022.

Durant ces journées, nous avons réfléchi aux défis qui nous attendent pour les trois prochaines années et à ce que nous souhaitons pour l’avenir et s’assurer d’être la meilleure organisation pour l’ensemble des membres que nous représentons.

Le thème était « Jouons notre rôle », un rôle essentiel, dans un modèle québécois de services publics que nous voulons accessible et universel.

Cette thématique peut évidemment prendre plusieurs déclinaisons, notamment :

  • Jouer notre rôle auprès de la clientèle scolaire, c’est de pouvoir faire la différence dans le parcours des élèves, que ce soit sur le plan humain, académique ou social.
  • Jouer notre rôle, c’est de s’assurer de l’accessibilité à nos services, en ce moment où l’on peine à attirer et à retenir les professionnelles et professionnels et où des agences privées viennent malheureusement de plus en plus s’installer et s’incruster…
  • Jouer notre rôle passe également par tous les défis liés à l’amélioration des conditions de travail des membres, notamment par la valorisation de la multidisciplinarité et par la mise en place de temps de concertation au coeur de l’école et au sein des équipes professionnelles.
  • Jouer notre rôle, c’est aussi une occasion pour la FPPE de favoriser la relève, d’augmenter la participation à sa démocratie et de travailler sans relâche pour étoffer nos dossiers en action professionnelle, en relations de travail et en représentations politiques et médiatiques.

Plus récemment, le 13 juin 2022, le protecteur du citoyen du Québec, dans son dernier rapport, a signalé au gouvernement plusieurs de nos revendications historiques… à commencer par sa prémisse qu’il faut que les services adaptés pour les élèves en difficulté d’apprentissage ou de comportement soient déployés selon les besoins des élèves (non pas en fonction des ressources disponibles et de l’organisation scolaire).

Il parle également de multidisciplinarité de la collaboration entre les intervenants scolaires, du privé en disant « la fausse solution à un vrai problème », des dérives liées au financement et enfin des disparités dans l’offre et l’accès aux services (selon les régions).

Dans tous les cas, pour y arriver, le gouvernement devra réaliser que pour que son personnel professionnel soit en nombre suffisant, présent et dédié à la tâche qu’il y a un lien étroit et un équilibre à préserver entre les conditions de travail offertes à son personnel et la qualité de notre vie professionnelle.

Il est donc impératif d’agir et de bonifier les conditions de travail pour que la capacité à offrir des services soit au rendez-vous. Après des années d’austérité, il y a amplement à faire afin de redonner du lustre à nos professions, qu’elles soient en services directs aux élèves, en soutien pédagogique ou administratif, et ainsi redorer l’ensemble des services scolaires.

Je vous souhaite un bel été et d’excellentes vacances pleinement méritées.

Merci pour tout ce que vous accomplissez au quotidien !

Jacques Landry, président, FPPE(CSQ)

Editorial

The role we play

Over the course of these three days, we reflected on the challenges that await us over the next three years and on what we hope for the future to ensure that we continue to be the best organization we can be for all our members.

This year’s theme was “The role we play”, as an essential part in the Quebec model of public services; a role that we want to be accessible and universal.

This role can take many forms inclding:

  • Being able to make a difference in the lives of students—on human, academic, and social levels.
  • Ensuring the accessibility of our services at a time when we are struggling to attract and retain professionals and when private agencies are unfortunately setting up shop at an everincreasing pace.
  • Our role also involves all the challenges that come with improving the working conditions of our members by promoting multidisciplinarity and by setting up times for consultation within the school itself and with professional teams.
  • It also entails opportunities for the FPPE to foster the next generation of workers, increase participation in its democratic forms, and work tirelessly to build our record of professional actions, labour relations, and political and media representation.

More recently, on June 13, the Quebec ombudsperson, in its latest report, drew the government’s attention to several of our past demands… starting with the premise that adapted services for students with learning or behavioural difficulties must be deployed according to the needs of the students (and not according to the resources available nor the school organization).

The ombudsperson also spoke of multidisciplinarity and collaboration between school stakeholders and private schools as “a false solution to a real problem.” They also discussed disparity linked to funding and of regional shortfalls in the provision and access to services.

In any case, to achieve this, the government will have to realize that in order for it to have sufficient professional staff who are present and dedicated to the task, they will need to understand that there is a close link and a balance that needs to be preserved between the working conditions it offers staff and the quality of our working life.

It is now more important than ever that action be taken to improve working conditions to ensure that the capacity to provide services is preserved. After years of austerity, there is much to be done to invigorate our professions, whether they are in direct service to students, as pedagogical support, or in administration. This is how we can restore the reputation of school services.

Have a great summer and a well-deserved vacation.

Thank you for all that you do on a daily basis!

Jacques Landry, president, FPPE(CSQ)