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Dans la Passerelle de juin dernier, un article était consacré au nouveau mode de validation des élèves handicapés et en trouble grave du comportement qui était en consultation. Y étaient présenté le volet financier et le volet assurance qualité, expliquant que ce dernier volet remplacera la validation systématique des nouveaux élèves déclarés par la vérification d’un échantillonnage.

Dans cet article, nous expliquions les principaux problèmes anticipés et faisions état de l’avis produit par la FPPE. Nous avons reçu la version finale du volet assurance qualité récemment et avons pu constater avec plaisir que notre voix avait été entendue. En effet, à la lecture de celui-ci, nous constatons la disparition de la nouvelle fiche «courte» qui devait être complétée lors de la déclaration de clientèle handicapée ou en trouble grave du comportement.  Cette fiche était problématique, car les résumés de dossiers, rapports synthèses ou rapports d’évaluation permettant de statuer sur les difficultés de l’élève devaient y être annexés, alors que le dossier pouvait être vérifié par échantillonnage deux ou trois ans plus tard. Nous avions plaidé que cette obligation, à cette étape, allait à l’encontre la volonté du ministère de réduire le travail administratif des professionnelles et professionnels visés, en plus de causer des problèmes de confidentialité.

La dernière version du volet assurance qualité indique maintenant : «Chaque commission scolaire détermine son propre mode de gestion et de documentation de l’application des critères de déclaration d’un code de difficulté pour être en mesure, par exemple, de fournir l’information dans le cadre de l’opération de vérification par échantillonnage, présentée plus loin.»

Le document mentionne également, concernant la fiche de vérification devant être utilisée lorsque le dossier est retenu à l’échantillonnage (fiche longue assez similaire à celle utilisée pour la validation) : «Cette fiche peut également être utile, en tout ou en partie, aux commissions scolaires qui souhaitent assurer un suivi des nouveaux codes de difficulté déclarés.»

D’autres changements s’avèrent également intéressants, notamment la précision de l’acceptation de conclusions diagnostiques équivalentes.

Nous avons signifié au ministère que nous allions surveiller le déploiement de ce nouveau fonctionnement dans les différents milieux.

Nous vous demandons donc, si la commission scolaire vous impose de remettre tous vos rapports au moment de la déclaration d’un nouvel élève handicapé ou en trouble grave du comportement plutôt que lors de la vérification par échantillonnage, ou si vous vivez des situations problématiques en lien avec ce nouveau fonctionnement, d’en informer votre syndicat. Des interventions pourront se faire localement ou nationalement si la situation l’exige.

Johanne Pomerleau, présidente FPPE

New validation method, quality assurance component: a win for the FPPE

In last June’s edition of La Passerelle, an article was devoted to the new validation method for students with disabilities or severe behavioural disorders being followed up. The financial and quality assurance components were presented along with an explanation that the latter will replace the systematic validation of new students diagnosed through a sampling verification .

The article highlighted the main expected challenges and presented the recommendation issued by the FPPE. We have recently received the final version of the quality assurance component and are pleased to see that our voice was heard. Indeed, the final version didn’t include the new “short” form, which had to be filled out when diagnosing clients with disabilities or severe behavioural disorders. This form was problematic because the case summaries as well as the synthesis and evaluation reports used to determine the difficulties of a particular student had to be attached to it despite the fact that the case could be verified through sampling two or three years later. We argued that, at this stage, in addition to causing privacy issues, this obligation was contrary to the Department’s desire to reduce the administrative workload of the professionals involved.

The new version now reads as follows: “Each school board determines its own practices with respect to management and documentation when applying criteria to attribute a difficulty code in order to, among other things, provide information as part of the sampling verification process presented below.”

The following is also mentioned with respect to the verification form to be used when a case is selected for sampling (long form quite similar to the one used for validation): “This form may also be useful, in whole or in part, to school boards wishing to follow up on the new diagnostic difficulty codes .”

There are also other interesting changes, such as the accuracy of the approval of equivalent diagnostic conclusions.

We have informed the Department that we will be monitoring the implementation of the new procedures in the various settings.

We therefore ask that you inform your union if the school board requires you to submit all your reports when diagnosing a new student with a disability or severe behavioural disorder rather than during the sampling verification, or if you are experiencing problems related to the application of the new procedures. Interventions may be carried out locally or nationally if the situation so requires.

Johanne Pomerleau, president FPPE