Par Marie-Ève Quirion, conseillère à l’action professionnelle  

Plusieurs représentant·es syndicaux·les de la Fédération ont participé au réseau d’action professionnelle de la CSQ, qui s’est tenu les 14 et 15 janvier dernier à Trois-Rivières.  Regroupant du personnel du réseau scolaire public (professionnel, enseignant, soutien), de la petite enfance, des écoles privées et de l’enseignement supérieur, il s’agit d’un lieu privilégié pour mettre en lumière ce qui nous distingue, mais surtout ce qui nous rassemble. 

Le besoin d’une grande réflexion en éducation s’est fait sentir pendant ce rendez-vous, qui était d’ailleurs le premier réseau d’action professionnelle organisé par la CSQ depuis 2018.  

Des sujets variés 

Quatre grands thèmes ont été abordés lors les deux journées de réseau : la mixité scolaire et sociale en milieu éducatif, la violence en milieu scolaire, les enjeux liés à l’intelligence artificielle (IA) pour le personnel, ainsi que la valorisation des emplois en éducation.  

Des spécialistes et chercheur·es ont mis la table aux discussions. Par exemple, Martine Peters, professeure à l’Université du Québec en Outaouais, nous a sensibilisés à l’urgence d’instaurer une culture de l’intégrité académique, qui prend en considération toutes les possibilités  offertes par l’IA, et ce, du primaire jusqu’à l’université. Malgré tous les enjeux et craintes que suscitent suscités par l’IA, le message était clair : nous ne pouvons pas revenir en arrière. Nous devons donc travailler ensemble pour se doter de principes éthiques et adapter nos pratiques.  

Au sujet de la valorisation des emplois en éducation, Geneviève Sirois, professeure à la TELUQ, a entre autres présenté des approches pour améliorer la satisfaction professionnelle du personnel scolaire. Le rôle des organisations syndicales est souvent de dénoncer des situations inacceptables, des abus et des éléments qui nuisent à la satisfaction de ses membres. Mais elles ont aussi la responsabilité rôle de faire des propositions d’actions concrètes et locales pour améliorer la situation, par exemple en travaillant sur des facteurs internes tels que la qualité relationnelle, l’expérience d’accueil, d’intégration et de soutien, la collaboration et l’autonomie professionnelle. Pour améliorer la satisfaction professionnelle, il faut agir à la fois sur les facteurs extrinsèques et intrinsèques; négatifs et positifs. 

Se mettre en action 

Un événement comme le réseau d’action professionnelle de la CSQ alimente la mise en œuvre des grandes orientations qui ont été adoptées lors du Congrès de la CSQ de juin 2024. Dans ce contexte, la participation d’une vingtaine de professionnel·les au réseau a assuré que la réalité et les besoins des membres de la FPPE soient pris en considération.  

Il est important de faire entendre la voix distinctive des professionnel·les de l’éducation lors d’événements CSQ, mais surtout, il faut travailler ensemble pour faire vivre ses grandes orientations par des actions au niveau de la Fédération et des syndicats locaux. 

 

Reflection on Education: Raising the Voice of Professional Staff

Marie-Ève Quirion, Professional Action Consultant

Several representatives from the Federation took part in the CSQ’s professional action network held on January 14 and 15 in Trois-Rivières. Bringing together staff from the public school system (professionals, teachers, support staff), early childhood services, private schools and higher education, the event provides a great opportunity to highlight what sets us apart, but above all, what brings us together.

The need for a major reflection on education was felt during the gathering, which was also the first professional action network organized by the CSQ since 2018.

A wide range of subjects

Four main themes were addressed during the two-day event: academic and social diversity in education, violence in the school environment, issues related to artificial intelligence (AI) for staff and the promotion of education jobs.

Experts and researchers set the stage for discussions. For example, Martine Peters, a professor at the Université du Québec en Outaouais, made us aware of the urgent need to establish a culture of academic integrity that takes into consideration all the possibilities that AI now offers, from primary school to university. Despite all the issues and fears surrounding AI, the message was clear: we can’t turn back the clock, so we need to work together to adopt ethical principles and adapt our practices.

On the subject of promoting education jobs, TELUQ professor Geneviève Sirois presented, among other things, approaches to improving job satisfaction among school staff. The role of labour organizations is often to denounce unacceptable situations, abuses and elements that undermine the satisfaction of their members. But it is also our role to propose concrete, local actions to improve the situation, for example by working on internal factors such as relational quality, the onboarding, integration and support experience, collaboration and professional autonomy. To improve job satisfaction, we need to act on both extrinsic and intrinsic factors—both the negative and the positive.

Taking action

An event such as the CSQ’s professional action network drives the implementation of the major orientations adopted at the June 2024 CSQ Congress. In this context, the participation of some twenty professionals in the network ensured that the reality and needs of FPPE members were taken into consideration.

It is important to raise the distinctive voice of education professionals at CSQ events, but above all, we must work together to bring our major orientations to life through actions at the Federation and local union levels.