Le psychoéducateur, Jacques Landry, a été reconduit pour un deuxième mandat à la tête de la Fédération des professionnelles et professionnels de l’Éducation du Québec, la FPPE (CSQ). Le président de la Fédération mise sur la prochaine négociation du secteur public et sur les actions auprès du gouvernement pour améliorer significativement les conditions d’exercice des professionnelles et professionnels.

Sophie Massé a également été réélue à la vice-présidence et Jean Martineau a été reconduit au poste de vice-président aux affaires administratives de la FPPE-CSQ.

« Avec plus de 500 postes vacants et la recrudescence du recours aux services professionnels privés dans les écoles du Québec, nous sommes plus que jamais inquiets pour la survie des services professionnels publics, équitables et accessibles pour les élèves du Québec. Le gouvernement doit investir massivement dans les services professionnels publics afin de rendre le milieu plus attirant. », a affirmé Jacques Landry au sortir du Congrès.

L’événement, qui s’est déroulé les 1er, 2 et 3 juin à Montréal, sous le thème « Jouons notre rôle», a permis de discuter de ce que signifie jouer son rôle pour une professionnelle ou un professionnel de l’éducation, que ce rôle soit professionnel, syndical ou politique.

200 TÊTES POUR RÉFLÉCHIR AUX ENJEUX À VENIR

L’événement a rassemblé un peu plus de 200 déléguées et délégués, à qui l’exécutif sortant a présenté son bilan triennal, un mandat fortement marqué par la négociation des conditions de travail, mais également par la pandémie de COVID-19 qui a forcé un important changement des pratiques organisationnelles de la Fédération. Ces pratiques, notamment le recours au télétravail et aux visioconférences, sont appelées à demeurer en plusieurs occasions, entre autres pour la formation, la concertation et pour faciliter une meilleure participation à la vie démocratique de la Fédération.

Les 200 déléguées et déléguées provenant de toutes les régions du Québec ont réfléchi, dans une nouvelle formule axée sur l’échange, aux défis à relever dans les prochaines années pour les professionnelles et professionnels de l’éducation et leur Fédération.

UNE EXPERTISE À RECONNAÎTRE À SA VALEUR

Le nouvel exécutif de la Fédération entend redoubler d’efforts au cours du prochain mandat pour que le travail des professionnelles et professionnels soit reconnu à sa juste valeur. Il aborde ce nouveau triennat non seulement avec la détermination de défendre et de bonifier les conditions et l’organisation du travail de ses membres, mais aussi celle de faire reconnaître de plus en plus leur expertise. Celle-ci est essentielle à notre système public d’éducation et à l’universalité des services publics.

« Les professionnelles et professionnels sont les mieux placés pour connaître les besoins en éducation que ce soit pour les services aux élèves, les services de soutien pédagogique, les services d’appui à l’organisation ou encore les ressources matérielles. Ils devront être davantage consultés dans l’organisation et le financement des services. C’est certainement une manière de les mettre en valeur », estime Jacques Landry.

Karine Lapierre, Conseillère en communication

Jacques Landry firmly committed to protecting public professional services

Psychoeducator Jacques Landry has been reappointed for a second term as head of the Fédération des professionnelles et professionnels de l’Éducation du Québec, the FPPE (CSQ). The President of the Federation is counting on the upcoming negotiations in the public sector and on initiatives with the government to significantly improve the working conditions of FPPE professionals.

Sophie Massé was also re-elected as Vice-President and Jean Martineau was re-elected as Vice-President, Administrative Affairs of the FPPE-CSQ.

“With more than 500 vacancies and an increase in the use of private professional services in Quebec schools, we are more concerned than ever about the survival of equitable and accessible public professional services for Quebec students. The government must invest heavily in public professional services to make the environment more attractive,” said Jacques Landry at the end of the Convention.

200 HEADS TO THINK ABOUT THE CHALLENGES THAT LIE AHEAD

The event brought together just over 200 delegates, to whom the outgoing executive board presented its three-year report. The report revealed a mandate strongly marked by the negotiation of working conditions, but also by the Covid-19 pandemic, which forced an important change in the Federation’s organizational practices. These practices, particularly the use of teleworking and videoconferencing, are expected to continue, notably for training, consultations, and to facilitate better participation in the democratic life of the Federation.

The 200 delegates from all regions of Quebec reflected on the challenges facing education professionals and their Federation in the coming years in a new format based on exchange.

AN EXPERTISE TO BE RECOGNIZED AT ITS TRUE VALUE

The new executive board of the Federation intends to redouble its efforts during the next mandate to ensure that the work of professionals is recognized at its true value. It enters this new triennium not only determined to defend and improve the work conditions and organization of its members, but also to gain increasing recognition for their expertise. This is essential to our public education system and to the universality of public services.

“Professionals are in the best position to know the needs in education, whether it be for student services, pedagogical support services, organizational support services or material resources. They will need to be more involved in the organization and funding of services. Professional exchanges should also be promoted and increased. It’s certainly a way to showcase them,” says Jacques Landry.

Karine Lapierre, Communication consultant