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L’équipe de négociation

Comme vous le savez, la FPPE négocie également pour les professionnelles et professionnels des commissions scolaires Crie et Kativik. La majorité des demandes du Sud sont également portées aux tables du Nord, en plus d’une dizaine de demandes particulières aux conditions de travail en milieu nordique.

Les demandes syndicales ont été déposées il y a plus d’un an, en octobre 2019, et des négociations soutenues ont cours depuis ce temps. Or, force est de constater qu’il y a une impasse aux tables du Nord, tout comme au Sud. La partie patronale ne s’avance sur aucune demande significative et ce, malgré nos présentations et notre argumentaire détaillé des derniers mois.

À la table Crie (P3), nous sentons aucune compréhension des problématiques vécues par les professionnelles et professionnels sur le terrain. La partie patronale minimise nos demandes et ne démontre tout simplement aucune ouverture.

À la table Kativik (P4), nous sentons une meilleure compréhension de la réalité du terrain, mais cela ne se traduit tout simplement pas en mandants concrets pour améliorer les conditions de travail.

Nous avons identifié des solutions concrètes visant à améliorer l’attraction et la rétention du personnel professionnel au Nord, comme une sortie supplémentaire, la possibilité de faire du télétravail, une plus grande flexibilité dans les congés de décès et monnayer l’allocation pour le transport de nourriture. À la commission scolaire Crie, nous voulons que quatre villages supplémentaires aient droit à l’allocation pour le transport de nourriture. À la Commission scolaire Kativik, nous souhaitons améliorer le programme d’aide aux employés. Nous avons aussi des demandes très simples qui ne coûtent rien à la partie patronale, comme la mise sur pied d’un comité d’attraction et de rétention et encadrer davantage la gestion des invalidités. Il n’y a tout simplement aucune ouverture et nous devons constater que les négociations sont bloquées.

De plus, la partie patronale maintient toujours des demandes visant à accentuer la précarité, comme augmenter la durée d’engagement des surnuméraires et pouvoir mettre fin à un contrat à durée déterminée avant son terme.

Nous devons, dans ces circonstances, envoyer un messager fort à la partie patronale afin d’exprimer notre mécontentement. Nous avons des solutions simples, accessibles et concrètes afin d’améliorer les conditions de travail et nous voulons être entendus!

News regarding NORTHERN NEGOTIATION

As you know, the FPPE also negotiates on behalf of professionals from the Cree and Kativik school boards. Most demands from the South are also brought to the Northern tables, in addition to a dozen or so demands that are specific to working conditions in the North.

Union demands were tabled over a year ago, in October 2019, and sustained negotiations have been ongoing ever since. It is clear that there is an impasse at the tables in the North, just as there is in the South. The employer has not made any significant headway on any major demands, despite our presentations and detailed arguments over the past few months.

At the Cree table (P3), we feel the employer does not understand the problems experienced by professionals in the field. The employer minimizes our demands and simply isn’t open to negotiation.

At the Kativik table (P4), we sense a better understanding of the reality on the ground, but this simply has not translated into concrete solutions to improve working conditions.

We have identified concrete solutions to improve the attraction and retention of professional staff in the North, such as an additional leave, the possibility of working from home, greater flexibility in bereavement leave, and monetizing the food transportation allowance. At the Cree School Board, we want four more villages to qualify for the food transportation allowance. At the Kativik School Board, we want to improve the employee assistance program. We also have some quite simple requests, which would not involve any costs for the employer, such as setting up an attraction and retention committee and providing more supervision in the management of disabilities. The employer simply is not open to discussion and negotiations are at a standstill.

In addition, the employer continues to maintain demands that affect job security, such as increasing the length of employment of supernumerary staff and being allowed to terminate a fixed-term contract before it expires.

Under these circumstances, we must send a strong message to the employer to express our dissatisfaction. We have simple, accessible and concrete solutions to improve working conditions and we want to be heard!