Sophie Massé, Vice-présidente, FPPE(CSQ)
À l’occasion de la journée que nous appelons maintenant « Journée internationale du droit des femmes », nous demandons « Écoutons les femmes » et soyons protagonistes d’un changement attendu depuis trop longtemps.
Les professionnelles et professionnels de l’éducation sont certainement bien placés pour observer l’impact de la pandémie de la Covid-19 sur les femmes, sur leur famille et sur nos élèves.
Ce sont des femmes qui, en grande partie, occupent les emplois aux premières lignes des services de santé, services sociaux et de l’éducation, majoritairement des emplois jugés essentiels. Les femmes, et particulièrement les femmes racisées, leurs familles et communautés, sont plus exposées au virus.
Les femmes ont aussi été les plus touchées par la hausse du chômage et les pertes de revenus. Nombreuses sont celles qui ont quitté le marché du travail alors que celles qui doivent composer avec le télétravail ont vu reculer leurs acquis en termes de conciliation vie personnelle-travail.
Avec ce slogan, nous nous engageons dans une action simple mais transformatrice. Si nous écoutons les femmes au lieu de les ignorer, de dévaloriser leur travail, de les sous-payer et de les écarter des lieux de prise de décision, nous serions dans un tout nouveau monde.
Source : Fédération des femmes du Québec
Vidéo : Intersyndicales des femmes
Let’s listen to women
Sophie Massé, vice-president, FPPE(CSQ)
On what we are now calling “International Women’s Rights Day,” “Let’s listen to women” and make this long overdue change happen.
Education professionals have a front row seat when it comes to observing the impacts of the COVID-19 pandemic on women, their families and our students.
Women are predominant on the front lines of health and social services as well as education, which are all deemed essential. Women, especially racialized women, their families and communities, are more exposed to the virus.
Women have been most affected by rising unemployment and loss of income. Many have left the job market, while those having to cope with telework have seen a negative impact on their work-life balance.
With this slogan, we are committing to a simple yet transformative action. If we listened to women instead of ignoring them, devaluing their work, underpaying them and excluding them from decision-making positions, it would be a whole new world.
Source : Fédération des femmes du Québec
Video : Intersyndicales des femmes