English Version

Déjà plus d’un an que nous avons déposé l’ensemble de nos revendications. Les buts étaient clairs. Nous souhaitions améliorer nos conditions de travail. Les problèmes d’attraction et de rétention du personnel professionnel sont plus évidents que jamais. Dans plusieurs corps d’emplois, nous n’arrivons plus, depuis des années, à attirer et à retenir des candidats (dans les services d’aide, pédagogique et d’organisation). Pour y arriver et pour une école publique de qualité et accessible à tous, il est impératif d’améliorer les conditions de travail. La sous-traitance n’est assurément pas la solution à la crise des services publics et elle est plutôt le symptôme d’une dysfonction. Encore cette semaine, les représentants d’un important CSS ont osé pousser l’odieux jusqu’à demander l’adhésion du syndicat à sa démarche de s’ouvrir à la sous-traitance. Cela semble surréel mais malheureusement vrai.

Il est nécessaire que les Centres de services scolaires soient un employeur désirable pour nous mais aussi pour l’avenir. Ayons également en tête que ce sont des femmes, en grande majorité, qui constituent nos effectifs et ceux des services publics et qu’elles ont droit à et méritent des conditions de travail attrayantes.
La pandémie a fait en sorte que toute mobilisation est extrêmement difficile : nous avons perdu d’importantes possibilités de visibilité et de regroupement pour faire valoir nos droits collectifs. Nos porte-paroles sont dans une impasse. Nous devons donc les appuyer si nous voulons améliorer nos conditions de travail, pour maintenant et pour le futur.

Le Code du travail nous a donné un moyen ultime qui est la grève. C’est le levier le plus puissant que nous avons. Nous sommes rendus à la croisée des chemins.
Votre syndicat vous convoquera d’ici la fin de janvier à une assemblée générale. Nous aurons à nous prononcer sur l’opportunité de tenir des journées de grève.
L’obtention du droit de grève est en lui-même un moyen puissant.

Soyons unis et solidaires !

A WORD FROM THE PRESIDENT

It has already been more than a year since we filed our demands. The goals were clear: we wanted to improve our working conditions.

The problems of attracting and retaining professional staff are more evident than ever. For years, it has been impossible to attract and retain candidates in several employment sectors (support, educational and organizational services). To rectify this, and to ensure quality public schools that are accessible to all, it is imperative to improve working conditions. Subcontracting is certainly not the solution to the crisis in public services; it is rather a symptom of a problem.

Again this week, representatives of a major school service centre went so far as to ask the union to support its move to allow subcontracting. It seems surreal, but it is unfortunately true.

SSCs need to be a desirable employer, not only for us, but for those who will come after us. We should also bear in mind that the vast majority of our workforce and that of the public service are women, who are entitled to and deserve attractive working conditions.

The pandemic has made it extremely difficult to mobilize, and we have lost major opportunities for visibility and for gathering to assert our collective rights. Our spokespeople are at a stalemate and they need our support if we want to improve our working conditions… now and in the future.

The Labour Code has given us the ultimate means of expressing our dissatisfaction: the right to strike. It’s the most powerful lever we have, now that we are at a crossroads.

Your union will call you to a general meeting by the end of January to decide whether to hold strike days.

Having the right to strike is in itself a powerful measure.

Let’s be united and show solidarity!