Par Jacques Landry, président de la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE-CSQ)
Nous entrons dans une phase cruciale de la négociation et évidemment, nos attentes sont importantes. Jamais il n’y a eu autant de postes de professionnels vacants.
Lors des consultations précédant la présente ronde de négociation, vous aviez manifesté de manière presque unanime le souhait d’être en Front commun. Dans le contexte actuel, avec un gouvernement qui investit dans tout sauf dans ses services publics, être 420 000 est un atout important. Nous devons tout faire pour maintenir cette solidarité entre les quatre organisations qui constituent le Front commun.
Cependant, plus nous sommes nombreux et nombreuses, plus il est difficile d’influencer le cours des choses. À la FPPE et la CSQ, nous avons milité très fort pour ne pas avoir à tenir une grève générale illimitée avant les fêtes. Nous aurions certainement souhaité ne pas faire de grève et obtenir un dénouement plus rapide. Toutefois, il serait tout à fait inacceptable dans le contexte actuel de subir des reculs sur la retraite et de s’appauvrir.
Les enjeux sectoriels sont tous aussi importants pour attirer et retenir du personnel professionnel. Nous souhaitons toujours une rémunération globale qui sera adaptée aux spécificités professionnelles ainsi que des mesures rendant les conditions de travail attrayantes et valorisantes.
À la suite des actions de mobilisation, nous avons senti une accélération des discussions aux tables. Nous demeurons disponibles sept jours sur sept et vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Nous souhaitons vraiment conclure cette ronde de négociations le plus rapidement possible à notre satisfaction.
Heureusement, nous avons l’opinion publique derrière nous, plusieurs sondages l’ont démontré. Et nous sommes devant un gouvernement qui montre des signes d’usure et de déconnexion.
Nous avons besoin de votre mobilisation, c’est toutes et tous ensemble que nous allons y arriver !
MESSAGE FROM THE PRESIDENT
Jacques Landry, President, FPPE(CSQ)
We’ll get there together!
We are entering a crucial phase in the negotiations, and our expectations are obviously high. Never have there been so many vacant professional positions.
In the consultations leading up to this round of negotiations, you were almost unanimous in your desire to form a common front. In the current context, with a government that invests in everything to save its public services, being 420,000 members is a major asset. We must do all we can to maintain this solidarity between the four organizations that make up the Common Front.
Yet, the greater the number, the harder it is to affect the course of events. At FPPE and CSQ, we campaigned very hard to avoid having to hold an unlimited general strike before the holidays. Obviously, we would have preferred not to go on strike and to have a quicker outcome. However, it would be totally unacceptable in the current context to suffer setbacks in terms of retirement and impoverish ourselves.
Sector-specific issues are just as important when it comes to attracting and retaining professional personnel. We continue to call for an appropriate overall compensation package, tailored to the specific characteristics of each profession, as well as measures to make working conditions attractive and rewarding.
Following the mobilization efforts, we sensed an acceleration of discussions at the tables. We are available seven days a week, 24 hours a day. We really want to bring this round of negotiations to a satisfactory conclusion as quickly as possible.
Fortunately, we have public opinion behind us, as several polls have shown. And we are faced with a government that is showing signs of fatigue and disconnection.
We need your mobilization ‒ we’ll get there together!
