Voilà, c’est enfin le temps d’améliorer nos conditions de travail et de consolider des acquis avec le renouvellement de notre convention collective. Nous avons conservé un goût amer des dernières signatures qui nous ont laissé sur notre appétit. Durant plusieurs années nos salaires n’ont même pas suivi le taux d’inflation et lorsque l’austérité a frappé, c’est nous qui avons écopés. Comme nos services ont fait les frais des dernières restrictions budgétaires, il est légitime de s’attendre à ce que nous puissions profiter du retour du balancier.
Nous avons tous entendu le premier ministre dire que les surplus ne seraient pas pour les employés de l’état, et que les syndiqués doivent être raisonnable! Je ne sais pas si vous avez été choqué comme moi, mais si quelqu’un doit faire preuve de jugement et être raisonnable c’est bien le gouvernement.
En effet, les conditions de travail se sont détériorées significativement durant les dix dernières années. Les postes n’ont jamais été aussi difficiles à combler, la plupart des milieux peinent à attirer du personnel professionnel et à le conserver. Le problème est particulièrement réel en région, mais il l’est aussi en milieu urbain. Le milieu scolaire a besoin d’être plus attractif, il a besoin d’un électrochoc.
Nous devons améliorer les conditions de travail du personnel professionnel. Cela doit passer notamment par le salaire, par de l’autonomie professionnelle, par des conditions de travail bonifiées, par une voix accrue au sein des établissements, par la reconnaissance d’une forme d’ancienneté et par un nombre accru de professionnelles et professionnels en éducation.
Plusieurs se questionnent sur nos revendications salariales, surtout depuis les annonces publiques de différents groupes. En ce qui nous concerne, certaines de nos demandes visent notamment à trouver des solutions aux problèmes d’attraction et de rétention, à obtenir une juste rémunération et à faire reconnaître la scolarité. Avec vos représentants syndicaux nous travaillerons à préciser la forme exacte que prendront ces demandes, c’est une préoccupation capitale.
Face au défi, seul notre détermination et notre mobilisation pourront nous mener à bon port. Nous aurons besoin de toutes et tous.
Soyons solidaires!
Jacques Landry,
Président FPPE (CSQ)
La Passerelle Négo – Octobre 2019
Negotiation Remarks
Well, here we are: the renewal of our collective agreement. It is finally time to improve our working conditions and consolidate our achievements. The last collective agreements have left a sour taste in our mouths. For several years, our salaries have not even kept up with the inflation rate. When austerity strikes, we get hit. As our services have paid for the last budget cuts, it is reasonable to expect that we can benefit from the return of the pendulum.
However, we have all heard the Prime Minister say that surpluses will not be for government employees and union members must be reasonable! I don’t know if you were as shocked as I was, but if anyone should exercise proper judgment and be reasonable, it’s the government.
Indeed, working conditions have significantly deteriorated in the past ten years. Positions have never been so hard to fill. Most areas struggle to attract and retain staff. The problem is particularly felt in the regions, but it is also experienced in urban areas. The school environment must be more appealing; it needs to be electrified.
We must improve the working conditions of professional staff. This must include salary, professional autonomy, improved working conditions, more say within institutions, recognition of seniority and more education professionals.
Many are wondering about our salary demands, especially since the public announcements of different groups. Some of our requests are aimed in particular at finding solutions to the problems of attraction and retention, to obtain fair remuneration and to have our education recognized. With your union representatives, we will work to clarify the exact form that these requests will take, this is a major concern.
In light of this challenge, only our determination and involvement can get us to the right place. We will need each and every one of you.
Voilà, c’est enfin le temps d’améliorer nos conditions de travail et de consolider des acquis avec le renouvellement de notre convention collective. Nous avons conservé un goût amer des dernières signatures qui nous ont laissé sur notre appétit. Durant plusieurs années nos salaires n’ont même pas suivi le taux d’inflation et lorsque l’austérité a frappé, c’est nous qui avons écopés. Comme nos services ont fait les frais des dernières restrictions budgétaires, il est légitime de s’attendre à ce que nous puissions profiter du retour du balancier.
