Par Jacques Landry, président de la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE-CSQ)

Nous souhaitons toujours obtenir des négociations qui répondent à nos aspirations avec un employeur compréhensif et généreux. Malheureusement, le gouvernement (le Conseil du trésor) ne coche aucune case. Il est un fort mauvais employeur. Il dit qu’il valorise l’importance des services publics, pourtant, dans les faits, il ne démontre que très peu de considération.

D’ailleurs, le gouvernement de la CAQ a choisi récemment de baisser les impôts. Cela n’augure rien de bon pour tous ses employés, spécialement pour nous, qui historiquement servons de marge de manoeuvre pour les Centres de services scolaires.

Nous savons que les offres salariales, proposées à l’ensemble de la fonction publique, sont de 9% sur 5 ans. Cependant, l’inflation pour 2022 seulement était de près de 7%. Le 30 mars, plus de 2000 membres du Front commun étaient présents à Québec pour manifester ensemble leur solidarité et leur détermination « D’UNE SEULE VOIX ».

La mobilisation sera nécessaire et essentielle pour une entente respectueuse et satisfaisante.

Je n’ai pas à donner de longues explications pour faire état de la problématique d’attraction et de rétention du personnel professionnel, et ce à tous les niveaux pour ceux qui travaillent en services pédagogiques, directs à l’élève et administratifs.

Nos priorités actuelles, à la FPPE, sont notamment le salaire, les vacances et l’obtention d’un seuil minimal de service.
Malheureusement, les offres sectorielles présentées sont désolantes. Elles suscitent l’indignation. Le gouvernement ne semble pas comprendre le sentiment d’urgence.
Tout comme le protecteur du citoyen du Québec, nous sommes convaincus que la meilleure intervention est celle que l’on offre dans le milieu de vie de l’élève.

Pour y arriver et obtenir des ressources qualifiées en nombre suffisant, il faut des conditions de travail qui seront incitatives.

Toutefois, avec son dépôt amendé, le gouvernement n’offre rien de très attirant. Au contraire, il cherche plutôt encore à nous contraindre.

Ne nous faisons pas d’histoire pour obtenir des gains. Nous devons nous tenir debout et être solidaires. L’automne risque d’être chaud.

Jacques Landry,
Président FPPE(CSQ)

A WORD FROM THE PRESIDENT

Jacques Landry, President, FPPE(CSQ)

We always hope to have negotiations meet our aspirations with an understanding and generous employer. Unfortunately, the government (Conseil du trésor) does not check any boxes, it is a bad employer indeed. The latter states that it values the importance of public services, yet in reality, it shows very little consideration.
In fact, the CAQ government recently chose to lower taxes. This does not bode well for all its employees, especially for us who historically serve as a flexible component for SSCs.

It is known that the salary offers, proposed to the entire public service, are 9% for 5 years. However, inflation for 2022 alone was nearly 7%. On March 30th, more than 2000 members of the Front commun rallied in Quebec City to demonstrate their solidarity and determination “WITH ONE VOICE.”

Mobilization will be necessary and essential for a respectful and satisfactory agreement.

I don’t have to explain at length the problem of attracting and retaining professional staff. This is true at all levels for those who work directly in the following services: student, teaching and administrative.

Our current priorities at the FPPE include wages, vacations and obtaining a minimum service threshold.

Unfortunately, the sectoral offers presented are distressing and give rise to indignation. The government does not seem to understand the sense of urgency.

Like the Quebec Ombudsman, we are convinced that the best intervention is the one offered in the student’s environment. In order to achieve this and to obtain sufficient qualified resources, working conditions must be incentive-based.

Nevertheless, with its amended offer, the government does not offer anything very attractive; on the contrary, its aim is to constrain us.

Let’s not kid ourselves, if we are to make gains, we will have to stand together. Autumn is likely to get very heated.