Après plus de 16 mois de négociations, où il y a eu très peu de dialogues et de développements, nous espérons que les annonces du premier ministre voulant accélérer les pourparlers se traduisent par des avancées aussi chez les professionnelles et les professionnels. Les enjeux sont identifiés clairement pour tous. Nous souhaitons améliorer notre rémunération et nos conditions de travail.
Vos représentants locaux sont à pied d’œuvre dans chacun des 19 syndicats, ainsi qu’à la Fédération. Je me permets de souligner leur engagement indéfectible. Sans eux, rien ne serait possible.
Les emplois du personnel de l’éducation, à grande majorité féminine, méritent davantage. Rappelons-le, elles ont des salaires en moyenne plus bas que dans les autres organismes publics et les entreprises d’État. Les problèmes de surcharge de travail et d’attraction et de rétention, nous les vivons au quotidien.
Bien que nous reconnaissons que la correction offerte aux enseignants était nécessaire, cette dernière est tout aussi essentielle pour l’ensemble du personnel. La situation actuelle crée un fort sentiment d’iniquité, ce sont tous les groupes de travailleurs du milieu de l’éducation qui sont sous-payés. À défaut de correctif, le gouvernement aura à gérer un effet démobilisant sur le milieu scolaire. Ils devront composer avec un grand mouvement de désertion. Je crois sincèrement qu’une bonne partie de la pression est maintenant transférée sur eux.
Il est grand temps que l’on valorise l’ensemble de nos emplois.
Nous avons eu un premier mouvement de grève le 29 avril, d’une demi-journée. Nous prévoyons une seconde demi-journée de débrayage le 19 mai. Nous poursuivons donc l’intensification de nos actions.
Lors de la première vague, nous avons manifesté à plusieurs endroits stratégiques. Nous avons obtenu une excellente couverture médiatique, sans toutefois fermer les écoles dans toutes les régions. Lors de cette seconde action de grève, nous serons réunis devant nos lieux de travail soit les écoles, les centres et les sièges sociaux. Nous y établirons des lignes de piquetage. Ce sont vos représentants qui vous indiqueront en temps et lieu la procédure pour chaque ligne de piquetage. En attendant, nous maintiendrons le mystère.
Nous croyons que cette pression exercée sur l’employeur et le gouvernement sera un élément déterminant. Elle doit devenir le reflet de notre engagement vers l’obtention d’un règlement. Elle permettra de soutenir nos équipes de négociations qui travaillent d’arrache-pied.
Nous exigeons du Conseil du trésor qu’il délie les cordons de sa bourse. Je vous souligne que depuis le début de cette ronde, il n’y a toujours eu qu’un million sur la table pour les 10 000 professionnelles et professionnels (ce qui équivaut à 100 $ par individu). Nous voulons et méritons beaucoup plus.
Nous sommes plus près que jamais du but et nous demeurons déterminés dans l’objectif d’un règlement.
Soyons solidaires !
A WORD FROM THE PRESIDENT
After more than 16 months of negotiations, where there has been very little dialogue and development, we hope that Premier Legault’s announcements wanting to accelerate the talks translate into progress for professionals as well. The issues are clearly identified for all. We want to improve our remuneration and our working conditions.
Your local representatives are hard at work in each of the 19 unions, as well as in the Federation. I would like to stress their unwavering commitment; without them nothing would be possible.
The vast majority of education personnel are women and they deserve more.
Remember, they have lower salaries on average than in other public bodies or provincial owned companies. Problems of work overload, attraction and retention issues , are experienced on a daily basis.
While it is recognized that the corrective salary offered to teachers was necessary, it is equally essential for all staff. The current situation creates a strong sense of inequity; all groups of workers in the education community are underpaid! In the absence of any corrective action, the government will have to manage a demobilizing effect on the school environment. They will have to deal with a great movement of desertion. I truly believe that a lot of the pressure is now on them.
It is high time that we value all of our jobs.
We had a first strike action on April 29th for half a day and are planning a second half-day strike on May 19th. We are therefore continuing to intensify our actions.
During the first wave, we demonstrated in several strategic locations. We received excellent media coverage but did not close schools in all regions. During this second-strike action, we will establish picket lines in front of our workplaces, namely schools, centers and head offices. Your representatives will inform you of the procedures in due course. In the meantime, let us sustain the mystery.
We believe that this pressure on the employer and the government will be a determining factor. It must become a reflection of our commitment to a settlement. It will support our hard-working negotiating teams.
We demand that the Treasury Board untie its purse strings. It is important to point out that since the start of this negotiation, there has always been only one million dollars on the table for the 10,000 professionals (which equals $ 100 per person). We want and deserve a lot more.
We are closer than ever to the goal and remain more determined than ever for a settlement.
Let’s stand in solidarity!