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L’équipe de négociation

Devant l’impasse depuis plusieurs semaines aux tables de négociation, les membres de la FPPE ont réalisé une demi-journée de grève le 29 avril dernier. Devant l’ampleur de la mobilisation des professionnelles et professionnels, l’équipe de négociation a vraiment senti un grand vent de soutien. Nous tenons d’entrée de jeux à remercier tous les membres de leur appui.

À la suite de cette grève, ainsi qu’à l’opération médiatique du premier ministre Legault, dimanche dernier, voulant que le gouvernement soit pressé de régler, dans les prochaines semaines, les négociations entourant le renouvellement des conventions collectives, l’équipe de négociation s’est présentée à la table le 4 mai dernier.

Nous avons exprimé à la partie patronale le mécontentement et la colère de nos membres qui se sentent ignorés par le gouvernement et le Conseil du trésor.
Nous avons rappelé à la partie patronale que nous avons abondamment illustré la pénurie de professionnels dans les milieux ainsi que la surcharge de travail qui en découle. Nous avons rappelé que nous aussi, nos corps d’emplois avaient droit à un rattrapage salarial important, et ce, sans avoir à les comparer à d’autres provinces. Au sein même de l’appareil gouvernemental québécois, de grandes disparités de traitement existent pour des corps d’emplois identiques. Nous avons souligné que la problématique de l’attraction et de la rétention demeurait au cœur de nos préoccupations pour un règlement satisfaisant.

Nous avons terminé notre présentation en rappelant que nous avions exercé une demi-journée de grève sur un mandat de 5 jours et que le message à transmettre était le suivant : les professionnelles et les professionnels ne valent pas moins que leurs collègues du milieu scolaire!

Ensuite, la partie patronale est revenue sur une proposition d’échange que nous avions déposée en avril dernier concernant la demande patronale sur l’utilisation de la lettre d’engagement en contrepartie de notre souhait d’introduire une clause permettant le recalcul d’échelon à tout moment et non à l’embauche. La réponse patronale fut simplement non.

L’équipe de négociation a dénoncé ce manque d’ouverture pour régler un aspect uniquement normatif et sans coût monétaire.
Notre constat est que la partie patronale n’est pas prêt à céder sur aucune demande syndicale, si minime soit-elle, alors que d’autres groupes ont déjà des ententes de principes ou sont sur le point d’y arriver.

Alors que la partie patronale ne nous a donné un prochain rendez-vous que dans deux semaines, l’équipe de négociation de la FPPE est forcée de constater qu’elle ne sent pas du tout la volonté de la partie patronale de régler rapidement.

A DEAD END / AN IMPASSE
The FPPE Negotiating Team

It is important to remember that the CPN’s deposits in December of 2019, were made with an assumption of Attracting and Retaining professional staff. The employer stated that they were aware of the challenge to be met in attracting professionals in order to meet the growing needs of the school network.

We were optimistic. We had concerns similar to those of management and our deposit of demands offered a range of solutions to be proposed to counter the staff shortage and improve the working conditions of our members.

However, we quickly realized that the solutions put forward by the employer, as well as the explanations given in connection with their demands, were extremely worrying.

And to this day, the employer still maintains demands that are unacceptable to us.
At the Francophone (P1) table, they particularly wish to establish a permanent precarious status for supernumerary professionals by withdrawing any obligation to regularize these positions. They also want to weaken the consultation process when it comes to staffing plan procedures currently in place.

For the Anglophone (P2) table, in addition to seeking to lengthen the duration of supernumerary contracts, the employer also wants to increase the 50 km radius for professionals who are declared on availability. This while knowing full well that the territory for Anglophone boards are immense.

At both tables, the employer explains that in their opinion, these proposals would really make it possible to attract and retain professionals in the school network.

In addition to insisting on demands that would greatly reduce the rights of professionals, the employer is not open to our demands.

Since August, we have met with the CPN s to fully present our demands and discuss what remained. After a full year spent at the bargaining table, we have only had indications of those demands to which they have no mandate to pursue.

In fact, at the beginning of November, the employer engaged in a positioning exercise in which they told us that they had closure on all of our requests with a monetary impact.

By this very fact, it therefore rejects unilaterally and without any justification our requests concerning the reimbursement of professional order dues, salary premiums for holders of master’s degrees as well as all of our requests for the recognition and creation of new employment groups.

Throughout the fall we tried to breathe new life into the negotiations by explaining and arguing in depth our demands. We have also tried to find ways of working with the employers to come to a satisfactory agreement that would bring some significant improvements in the working conditions of professionals, all in the context of the pandemic we are currently experiencing.

Our observation is as follows; we are at an impasse. The management side has no intention of opening up to our demands and it seems unacceptable to us to conclude a collective agreement at bargain basement terms.