To Read English Version

Première rencontre à la table de négociation francophone depuis le 1er mai dernier

Nos vis-à-vis patronaux, à la table de négociation pour la convention francophone (P1), ont consenti à ce que nous tenions une rencontre le mardi 2 juin. Il s’agissait d’une première rencontre après un mois d’absence à la table. Rappelons que pour la partie patronale, le fait que la table centrale n’ait pas encore pu obtenir d’avancées sur les quatre sujets qui lui sont propres (salaire, retraite, droits parentaux, disparités régionales) a fait en sorte que les tables sectorielles, comme la nôtre, n’ont pas tenu de rencontres. Les dernières démarches coordonnées des différentes tables sectorielles ayant porté fruit, nous avons pu reprendre les pourparlers à ces tables.

Cette pause à la table de négociation n’a pas conduit à un congé du côté syndical. Nous avons pu prioriser en Conseil fédéral de négociation les demandes qui nous semblent à la fois parmi les plus importantes, mais également les plus susceptibles de faire partie de l’entente finale. Des demandes comme la cotisation à un ordre professionnel, l’augmentation du budget de perfectionnement ou la reconnaissance de la scolarité de maîtrise et de doctorat sont toujours au jeu, comme plusieurs autres demandes, dont certaines n’impliquent pas d’investissement financier de la part de l’employeur, citons entre autres notre demande d’ajout de corps d’emplois au plan de classification, d’obtention d’un horaire de travail variable avec télétravail, ou encore d’uniformisation du nombre de jours chômés et payés. Demeure également une série d’ajustements, que nous nommons « demandes périphériques », qui font partie la réécriture de certaines clauses, notamment en matière de congés spéciaux lors de décès ou de maintien d’avantages en cas de changement d’employeur.

Nous avons établi un calendrier de rencontres pour le mois de juin. De plus, la partie patronale s’est engagée à nous transmettre une liste de ses demandes avec davantage de précisions, puisque, jusqu’à ce jour et malgré de nombreuses questions que nous leur avons adressées, il nous est toujours impossible de bien circonscrire leurs intentions. S’il est vrai que ce contexte de pandémie de la COVID-19 n’a pas facilité notre action, soyez assurés que les membres du comité de négociation ont à cœur un règlement favorable en vue de l’amélioration de nos conditions de travail.

Francophone table for the P1 Collective Agreement:

First Meeting at the Francophone Bargaining Table Since May 1st

While at the bargaining table for the francophone agreement (P1), our employer counterpart agreed to hold a meeting on Tuesday, June 2. This will be the first meeting after a month away from the bargaining table. As a reminder of where we find ourselves, the employer was unable to make headway on the four specific issues of salary, retirement, parental rights, and regional disparities. This meant that sectoral tables, such as ours, did not hold any meetings. As the latest coordinated initiatives of the various sectoral tables have finally shown progress, we are now able to resume talks.

However, this time away from the bargaining table did not mean that the union has taken time off. Within the Conseil fédéral de négociation, we have managed to prioritize the demands we feel are most important and which are most likely to be part of the final agreement. Demands including contributions to a professional order, an increase in the professional development budget and the recognition of master’s and doctoral studies are still at stake, as are several other demands, some of which do not entail a financial investment by the employer such as our demand to add job groups to the classification plan, obtaining a flexible word schedule with telecommuting, and standardizing the number of paid days off. Additionally, there is also still a series of adjustments, which we call “peripheral demands,” that are part of the rewording of certain clauses, including special leave in the event of death and maintaining benefits when changing employer.

We have established a meeting schedule for June and the employer has agreed to send us a list of its demands with more details. However, despite the many questions we have put to them, it remains impossible to ascertain their intentions. While it is true that the COVID-19 pandemic has not made our negotiations easy, rest assured that the bargaining committee remains focused on reaching a favourable settlement to improve our working conditions.